Dans les idées qui courent à toute vitesse en ce moment il y a celle qui prône l’efficience des interactions entre startup et grand groupe.  Chacune de ces structures prenant chez l’autre ce qui lui manque.

L’argent et l’accès à des marchés pour les startup, l’agilité, l’innovation pour les groupes.

Je ne suis pas sure d’être confortable avec cette approche.

Structurer une startup pour pouvoir interagir avec un grand groupe suppose de consacrer du temps et des moyens à s’adapter au rythme du groupe. Ce temps là est détourné de la vocation première de la startup qui doit être de déployer son offre et son business model pour tester, adapter et se développer.

 

Confier à une startup la responsabilité de penser son futur et les innovations qui le portent génère une culture de séparation entre présent et futur dans l’entreprise qui est contradictoire avec  la mission de l’entreprise, me semble-t-il, qui est de construire son propre futur, dans une logique d’inclusion de tous afin de préserver et améliorer l’employabilité de ses équipes.

 

 

Il me semble que l’interaction entre ces deux mondes doit être pensé comme un moyen et non comme une fin en soi.

Cette phrase quand je l’écris me semble terriblement creuse et convenue.

Mais parfois, il faut peut être revenir aux évidences pour être sûr d’être sur la bonne voie…

Alors je la répète, pensons ces interactions comme un moyen, si nous les pensons comme une fin, elles ne seront pas créatrices de valeur.