Entendu à la caisse de Mr Bricolage :

• Tu fais quoi après ton stage ?
• Je vais chercher un boulot
• Pourquoi tu fais pas startuppeur, tu gagneras plein de thunes
• Tu as raison !

Entendu chez mon fils de 11 ans

• Pourquoi tu restes pas avec moi pendant que je suis en vacances puisque tu ne travailles pas ?

Entendu dans le hall d’un grand acteur du secteur avant un RV

• hello ! tu as l’air en pleine forme ! Moi je suis claqué ! je devrais peut être faire startuppeur ca te réussit on dirait !

Et enfin, entendu lors d’une rencontre au hasard de mes journées

• j’aimerais faire comme vous, ça a l’air très sympa….

 

Et moi je dis STOP !! 

 

Et pas à cause des lieux communs et sous entendus sur la facilité du job d’entreprenariat.

 

Non, stop, arrêtons de promouvoir de nouveaux modèles, comme un plus de la même chose, pour reprendre un terme de systémie.

Bientôt, il faudra avoir été startuppeur pour avoir un CV nickel ?

Billevesées !

Le 21eme siècle a cela de merveilleux, nous permettre de choisir, de revenir à notre essence, d’emprunter d’autres chemins. Vouloir recréer un chemin unique est une erreur.

Et vouloir être l’autre parce qu’il a l’air en forme ?  Une hérésie. C’est comme penser que celui ou celle avec qui on vit va nous rentre heureux. Erreur ! 🙂

En ce siècle où l’écoute de soi et de développement personnel, après Dolto, Cyrulnik et consorts, il est important de prendre un temps pour découvrir son essence, pour reprendre les mots de ma coach préférée, @ValerieAsselot Malheureux en entreprise, heureux en startup ? Ce n’est pas systématique. Parfois on est malheureux partout, et parfois peut trouver un nouvel équilibre là où on est.

C’est pourquoi je ne recommande pas de devenir startuppeur, ou pas. Je ne recommande rien d’ailleurs. Etre moi n’est pas facile tous les jours et suffit à mon bonheur ! Je dis à ceux qui cherchent, de prendre le temps, de se demander ce qu’on veut, quelque soit notre âge. Surtout quelque soit notre âge ! Et d’essayer de s’en rapprocher, parfois par petites touches, parfois en renversant la table, mais toujours en étant éclairé sur les conséquences de nos choix, les bonnes et les autres.

Et en prenant du plaisir à ce qu’on fait !

Très bon indicateur ça, plus facile peut être que le bonheur. Le plaisir ! Est ce que j’en ai aujourd’hui dans mes journées ? Quand? Assez? Pas assez? Qu’est ce qui m’en donne?

Voici des questions du quotidien, en cadeau pour ce dernier billet avant l’été !

Nous nous retrouvons à la rentrée, pour la suite des mes aventures et de celle de Lily facilite la Vie !!

 

Enjoy !