Lundi soir, incendie à Notre Dame.

Emotion et tristesse.

Les images son impressionnantes.

Le traitement de l’information est, comme à chaque évènement, et addictif et dépressif aussi.

Dans la foulée de cet évènement, nous avons pu voir la France en action, dans ce qu’elle a de meilleur: nous avons vu une France optimiste.

Ceux qui me suivent savent que c’est pour moi une valeur fondamentale, souvent dévalorisée par le cartésianisme français. L’optimiste a quelque chose du bisounours attendrissant et naïf.

 

Mais observons ces quelques heures où une certaine énergie a traversé notre société.

PLAN A :

Titre dans Libération:  Notre Drame 

Entendu:

Je n’entrerai plus dans Notre Dame de mon vivant (J. 50 ans)

C’est la barbarie qui s’abat sur l’occident (homme célèbre 75 ans)

C’est un signe! (femme 45 ans) – de quoi, on ne sait pas bien, mais ça n’avait pas l’air positif

 

Et ensuite? Comment on se sent? Qu’est ce que cela fait naitre comme envie?

Celle de se mettre sous la couette et d’attendre que ça passe…

 

PLAN B:

Nous sommes tristes et résolus. Nous allons donc agir. Et reconstruire. Et en profiter pour ajouter peut être des choses, pour permettre à Notre Dame de traverser les âges futurs encore mieux.

Et c’est là la meilleure manifestation de l’optimisme.

 

Il ne s’agit pas de nier les difficultés, les émotions.

Il s’agit de les accepter et d’en faire quelque chose.

Il s’agit d’y puiser une énergie créatrice qui fait avancer et changer les choses.

Et je suis convaincue que cette énergie là peut déplacer les montagnes.

 

 

Mardi soir, Michelle Obama’s Show

What a show!!!

Qu’est ce que nous dit Madame Obama en synthèse? Je suis une femme ordinaire à qui il est arrivé des choses extraordinaires.

Je suis une femme qui n’a pas toujours très bon caractère, qui a subi une fausse couche, dont le couple a eu besoin d’aide pour avancer. Je suis une femme pour qui la vie n’a pas été toujours facile.

Et je suis une femme qui a cherché à agir, avancer, sans me laisser arrêter par ceux qui auraient voulu éteindre ma flamme.

Et cet exercice est très aligné avec une autre de mes valeurs: l’authenticité.

Loin des formats réseaux sociaux, avec filtres et soleil obligé, Michelle Obama nous a raconté des tranches de vie réelle, assumées et pas sublimées. Et c’est un merveilleux cadeau que de nous dire: voilà, ça n’a pas été facile tous les jours, voilà comment je l’ai fait, et voilà ce que j’ai appris.

C’est un merveilleux cadeau parce qu’il nous met en action.

En sortant ma nièce de 20 ans m’a dit ” en fait, c’est possible, il faut essayer” , je ne sais pas  vraiment ce qui lui semblait possible, mais que quelque chose lui semble possible et qu’elle ait envie d’essayer, cela suffit à ma conviction que quelque chose était passé de Michelle Obama à elle, et ça c’est le signe d’un grand leader!

Alors que ce soit pour Notre Dame ou pour devenir First Lady, je crois que la bonne question reste toujours avec optimisme et authenticité: par quoi on commence?